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ENREGISTREMENTS ACTIMÉTRIQUES CHEZ DES TRAVAILLEURS POSTÉS
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[L'ACTIMÉTRIE] [LE TRAVAIL POSTÉ] [LES DIVERS POSTES] [LA PRIVATION DE SOMMEIL]
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Observations personnelles - Dr. D. Rose
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A |
Sur cet enregistrement actimétrique de 2 semaines(figure A), le sujet a travaillé :
Le sommeil de jour qui suit un travail en poste du nuit est loin d'être réparateur : il survient dans un environnement défavorable (bruits, lumière ) et se situe dans une portion défavorable du rythme circadien, au moment où la température corporelle remonte et où la pression de sommeil paradoxal se fait la plus forte. Ce sommeil est donc généralement trop court et ne comporte pas l'organisation normale d'un sommeil de nuit.
La nuit qui précède la prise d'un poste du matin est généralement caractérisée par des difficultés à l'endormissement et surtout par des éveils nocturnes multiples, venant hacher le sommeil, le sujet ayant peur de ne pas se réveiller à l'heure voulue pour se rendre au travail (cf. figure B). C'est le poste le plus dur. La durée de sommeil est la plus courte et la dette de sommeil, la plus importante.
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B |
Le travail en horaires tournants ajoute à tous ces problèmes, ceux dus aux changements constants d'horaires de sommeil (cf. figure A). L'adaptation est encore plus difficile et la déprivation chronique de sommeil encore plus importante. Des rotations courtes (2 à 3 jours) semblent plus favorables que des rotations longues (8 jours) puisqu'elles ne permettent pas à l'organisme de modifier ses rythmes circadiens et limitent le risque d'un manque de sommeil trop important.
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