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SOMMAIRE

IL EXISTE PLUSIEURS TYPES D'UNITÉS MOTRICES

 

Les muscles squelettiques sont formés de fibres musculaires de deux types différents : les fibres de type I et les fibres de type II. La photo ci-contre montre une coupe transversale de muscle après coloration permettant de mettre en évidence l'ATPase myofibrillaire - dont l'activité est élevée dans les fibres de type II. Les fibres de type II apparaissent en noir - les fibres de type I dont l'activité ATPasique est faible ne sont pas colorées et apparaissent en blanc. Les fibres musculaires innervées par un même motoneurone sont toutes du même type. On peut ainsi parler d'unités motrices de type I et d'unités motrices de type II, qui diffèrent par leurs propriétés structurales et fonctionnelles.
PROPRIÉTÉS DES
DEUX TYPES D'UNITÉS

UNITÉ DE TYPE I
Petite Unité Lente

UNITÉ DE TYPE II
Grande Unité Rapide

ATPase myofibrillaire

Enzymes oxydatifs

activité faible

activité élevée

 

activité élevée

activité faible

 

Capillaires

Myoglobine

Mitochondries

Glycogène

très nombreux

++++

++++

+

très peu nombreux

+

+

++++

Temps de contraction

Tension tétanique maximale

Sensibilité à la fatigue

long (> 75 msec)

faible : petite unité

très résistante (> 60 min)

court (< 50 msec)

élevée : grande unité

très fatigable (2 - 3 min)

Motoneurone

Axone

Vitesse de conduction

petit motoneurone

petit diamètre

lente

grand motoneurone

grand diamètre

rapide

MUSCLES

 AXIAUX

(tronc - cou)

 DISTAUX

(doigts ..)

MOTRICITÉ

 STATIQUE

POSTURALE

 CINÉTIQUE

MOUVEMENTS RAPIDES

Pour se contracter longtemps, sans fatigue, l'unité motrice doit pouvoir reconstituer facilement l'énergie sous forme d'ATP. L'environnement doit donc être riche en oxygène (nombreux capillaires) - les enzymes oxydatifs doivent être nombreux.

Aux faibles efforts de contraction, seules les unités de type I sont mises en jeu. Les capillaires intramusculaires ne sont pas collabés. Le système peut fonctionner en aérobie. Un tel type d'effort peut et doit souvent être maintenu longtemps. Il doit être réalisé par des unités très résistantes à la fatigue.

Pour se contracter vite, avec force, les fibres contractiles doivent disposer de beaucoup d'énergie - libérée par l'hydrolyse de l'ATP (activité ATPasique élevée) - l'action enzymatique étant le facteur déterminant de la vitesse de la contraction musculaire.

Les contractions fortes ne peuvent pas être maintenues longtemps (unités très fatigables). Les capillaires sont collabés. Le système ne peut fonctionner qu'en anaérobie (peu de capillaires - peu d'enzymes oxydatifs).

Les petites unités motrices (petits motoneurones - fibres lentes oxydatives, résistantes à la fatigue) recrutées pour des niveaux d'excitation synaptique faible, ont une activité tonique quasi permanente (motricité statique posturale). À l'opposé, le recrutement des grandes unités motrices n'intervient que quand la volée excitatrice est importante : ces unités motrices ont une activité phasique, liée à des mouvements rapides de grande amplitude (motricité cinétique).