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Pour se contracter longtemps, sans fatigue, l'unité motrice doit pouvoir reconstituer facilement l'énergie sous forme d'ATP. L'environnement doit donc être riche en oxygène (nombreux capillaires) - les enzymes oxydatifs doivent être nombreux.
Aux faibles efforts de contraction, seules les unités de type I sont mises en jeu. Les capillaires intramusculaires ne sont pas collabés. Le système peut fonctionner en aérobie. Un tel type d'effort peut et doit souvent être maintenu longtemps. Il doit être réalisé par des unités très résistantes à la fatigue.
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Pour se contracter vite, avec force, les fibres contractiles doivent disposer de beaucoup d'énergie - libérée par l'hydrolyse de l'ATP (activité ATPasique élevée) - l'action enzymatique étant le facteur déterminant de la vitesse de la contraction musculaire.
Les contractions fortes ne peuvent pas être maintenues longtemps (unités très fatigables). Les capillaires sont collabés. Le système ne peut fonctionner qu'en anaérobie (peu de capillaires - peu d'enzymes oxydatifs).
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Les petites unités motrices (petits motoneurones - fibres lentes oxydatives, résistantes à la fatigue) recrutées pour des niveaux d'excitation synaptique faible, ont une activité tonique quasi permanente (motricité statique posturale). |
À l'opposé, le recrutement des grandes unités motrices n'intervient que quand la volée excitatrice est importante : ces unités motrices ont une activité phasique, liée à des mouvements rapides de grande amplitude (motricité cinétique). |