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Le sommeil |
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Evolution des états de sommeil
M. Jouvet
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Le sommeil de l'homme est l'aboutissement d'une très longue évolution phylogénétique qui a intégré les mécanismes suivants : 1) L'"invention" chez les êtres pluricellulaires de mécanismes "d'homéostasie prédictive". Ces mécanismes sont commandés par une horloge interne, d'à peu près 24 heures (circadienne). 2) Des processus d'économie d'énergie : inactivité, repos et sommeil, permettent en effet de réduire la consommation d'énergie et de nourriture. Dans certaines niches écologiques, un processus saisonnier, l'hibernation, remplace l'alternance quotidienne du sommeil en réduisant considérablement la consommation d'énergie par diminution de la température corporelle jusqu'à 1 à 2°C. 3) Des processus d'homéothermie avec les oiseaux, le sommeil sert également à protéger et préparer un nouvel état survenant avec une périodicité ultradienne, le sommeil paradoxal (SP) ou sommeil avec mouvements rapides oculaires, qui est chez l'homme le substratum neurobiologique de l'activité onirique. Nous passerons d'abord en revue l'apparition et l'évolution de ces mécanismes au cours de l'évolution phylogénétique, avant de montrer comment on en retrouve les traces au niveau du sommeil d'un sujet humain. |
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Le neurone |
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Les signaux neuronaux
Ph. Ascher
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Toutes les cellules communiquent par des signaux "chimiques" ou "de contact" mais les neurones disposent d'un système de communication supplémentaire constitué par des changements de potentiel (potentiels d'action). On a compris très tôt que ces signaux permettent des calculs plus rapides et plus complexes que ceux qu'effectuent les autres cellules, mais les conceptions sur la nature de ces calculs ont évolué au cours des trente dernières années. Les bases moléculaires et cellulaires des signaux nerveux ont été identifiées et il est apparu que les protéines essentielles, les canaux ioniques, présentaient une diversité inattendue. Cette diversité, jointe à la distribution différentielle des canaux à la surface des neurones (sur les dendrites, les axones, le corps cellulaire), oblige à substituer à la conception du neurone comme "composant" d'un circuit celle d'un neurone "ordinateur". Les conceptions du code nerveux ont elles aussi évolué. Un codage par la fréquence des potentiels d'action reste plausible, mais d'intéressantes hypothèses sont apparues sur le rôle des ""détecteurs de coïncidence"" et sur la fonction des oscillations que l'on enregistre dans de nombreuses structures cérébrales. La signalisation neuronale ne prend tout son sens que s'il existe des systèmes de conservation de l'information. Les essais de compréhension de la plasticité synaptique commencent à porter des fruits, même si des doutes sont apparus sur la manière dont sont formulés les problèmes dans la majorité des travaux récents. |
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