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LE SOMMEIL

HYGIÈNE DU SOMMEIL
  1. A chacun son sommeil
  2. Une bonne hygiène de sommeil
PHYSIOLOGIE DU SOMMEIL

Vigilance et Homéostasie

Les états de vigilance

  1. Anatomie
  2. La polygraphie de sommeil
  3. Les mécanismes du sommeil
  4. Les parasomnies

La chronobiologie

  1. Les rythmes biologiques
  2. Les synchronisateurs externes
  3. Modulation circadienne

PATHOLOGIES DU SOMMEIL

DIAPORAMAS
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LE SYSTÈME NERVEUX

LE NEURONE

SOMMAIRE

L'HOMÉOSTASIE - FONDEMENT THÉORIQUE DE LA PHYSIOLOGIE DES RÉGULATIONS

Les différentes cellules de l'organisme puisent les matériaux indispensables à leur métabolisme et rejettent les produits de leur sécrétion dans le milieu intérieur, doué d'une certaine constance. La constance du milieu intérieur, indispensable à la survie de l'organisme, repose, de fait, sur le contrôle d'un certain nombre de variables dites régulées, dont les plus importantes sont le contenu en gaz du sang, l'acidité ou pH, la température, la glycémie, la pression artérielle et la pression osmotique. Chaque fois que sous l'influence de variations du milieu extérieur, une variable du milieu intérieur s'écarte de sa valeur normale, s'enclenchent des mécanismes régulateurs. Ces mécanismes régulateurs sont de deux ordres : hormonaux et comportementaux.

Si, par exemple, un animal perd de l'eau (déshydratation par grande chaleur), la concentration en sodium du milieu intérieur et donc la pression osmotique augmentent. La pression osmotique, variable régulée, est alors maintenue constante par la mise en jeu de mécanismes régulateurs, qui vont freiner les sorties et/ou augmenter les entrées d'eau : la sécrétion d'hormone antidiurétique, variable contrôlée, va augmenter provoquant une diminution  de l'excrétion rénale et donc une diminution des sorties d'eau; l'élévation de la pression osmotique déclenche parallèlement une sensation de soif et le besoin de boire amenant une augmentation des entrées d'eau.

LA VIGILANCE - GARDIENNE DE NOTRE HOMÉOSTASIE

Notre présence au monde, soit notre capacité de réagir au monde extérieur, dépend de notre niveau de vigilance. Celle-ci assure notre plus ou moins grande aptitude à la perception consciente et au traitement de l'ensemble des informations en provenance de notre environnement conduisant à la réalisation de comportements adaptés, nécessaires à la conservation de l'individu et de l'espèce.

Il existe déjà à l'éveil, différents niveaux de vigilance, de la somnolence postprandiale à l'attention sélective. De même, nous dormons plus ou moins profondément. Il existe donc toute une gamme physiologique de niveaux de vigilance. Eveil  - Sommeil - Rêve sont trois états éloignés d'une même fonction : la fonction de vigilance. Ces trois états de vigilance répondent eux mêmes à des mécanismes de régulation homéostatiques 

    • Homéostasie réactive :  l'éveil conduit au sommeil et la qualité de notre sommeil conditionne la qualité de notre éveil; le sommeil prépare le rêve. Plus l'éveil est long et intense, plus le sommeil récupérateur sera long et intense. La phase de sommeil lent, qui précède la phase de rêve, permet la constitution des ressources énergétiques nécessaires à la survenue du rêve. 
    • Homéostasie prédictive : la fluctuation des états de vigilance au cours du nycthémère est la manifestation la plus spectaculaire des rythmes biologiques, circadiens et ultradiens, qui conditionnent les changements rythmiques de nos constantes biologiques et de nos comportements.
VIGILANCE ET HOMÉOSTASIE SONT SOUS LE CONTRÔLE DES

MÊMES STRUCTURES DU SYSTÈME NERVEUX.