Chez l'homme, l'enregistrement de milliers de polygraphies de sommeil nocturne a permis d'établir le profil typique d'une nuit de sommeil d'un adulte jeune.
Sur la base des modifications :
- de l'activité électrique corticale (électroencéphalogramme : EEG),
- de l'activité électrique des muscles de la houppe du menton (électromyogramme : EMG)
- de la présence ou non de mouvements oculaires (électro-oculogramme : EOG)
- des modifications des rythmes cardiaque (Fc) et respiratoire (Fi)
on distingue 4 phases de sommeil lent, soit 2 phases (I et II) de sommeil lent léger et 2 phases (III et IV) de sommeil lent profond, qui se distinguent du sommeil paradoxal.
En effet, le sommeil lent se caractérise par un ralentissement progressif de l'activité électrique corticale, synchrone d'une augmentation d'amplitude des ondes EEG enregistrées.
Le sommeil paradoxal se caractérise, au contraire, par une activité corticale rapide et peu ample, proche de celle de l'éveil.
En pathologie, il est possible d'enregistrer simultanément nombre de paramètres adaptés à la recherche et au diagnostic de l'affection suspectée comme :
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