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NEUROPHYSIOLOGIE

LE NEURONE
LA SYNAPSE
LA MEMBRANE
LE POTENTIEL DE REPOS
LE POTENTIEL D'ACTION
  • Définition
  • Propriétés
  • Mécanismes membranaires
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LE SOMMEIL

SOMMAIRE

L'INTÉGRATION SYNAPTIQUE

RÔLE DES DENDRITES

Il reste que le courant entrant au niveau des contacts synaptiques doit se propager le long du dendrite jusqu'au soma et provoquer une dépolarisation au seuil de la membrane au niveau de la zone d'initiation des potentiels d'action : le segment initial. L'efficacité d'une synapse au niveau d'un dendrite dans le déclenchement du potentiel d'action dépend donc (1) de la distance entre la synapse dendritique et le segment initial du neurone postsynaptique et (2) des propriétés de la membrane dendritique.

Elle dépend donc de la constante d'espace du dendrite (l) soit la distance où le taux de dépolarisation représente 37% de la dépolarisation initiale. Plus la constante d'espace est élevée, plus il est probable que les PPSE générés dans les synapses éloignées du dendrite dépolariseront la membrance du segment initial. Cette constance d'espace dépend à la fois de la résistance longitudinale (RL) et de la résistance membranaire (résistance transversale, Rm) du dendrite. Le courant se propage plus loin (constante d'espace plus élevée) dans un dendrite de gros diamètre (RL basse) - contenant peu de canaux ouverts (Rm élevée). Si la résistance longitudinale est relativement constante dans un neurone arrivé à maturité, la résistance membranaire dépend du nombre de canaux ioniques ouverts, ce qui varie d'un moment à l'autre en fonction de l'activité des autres synapses. La constante d'espace d'un dendrite n'est donc jamais constante et représente un facteur important de l'intégration synaptique. Les dendrites de certains neurones contiennent un nombre important de canaux sodiques et/ou calciques sensibles au potentiel. Ces canaux dépendants du potentiel situés dans les dendrites jouent un rôle d'amplificateurs des petits potentiels postsynaptiques excitateurs générés plus loin sur les dendrites.

LES POTENTIELS POST-SYNAPTIQUES INHIBITEURS

Les récepteurs postsynaptiques des synapses inhibitrices sont très semblables à ceux des synapses excitatrices. Ce sont aussi des récepteurs-canaux, dont le neurotransmetteur est essentiellement le GABA - et qui sont perméables aux ions chlore (Cl -).

Iconographie personnelle - Dr. D. Rose

1. CELLULE AU REPOS

Vm = - 60 mV
ECl- = - 60 mV
Vm - ECl- = - 60 mV + 60 mV = + 0 mV
Flux net d'ions Cl- nul.

Mais, même au repos, tout PPSE intervenant lors de l'effet du GABA est fortement inhibé = EFFET SHUNT.

Il est du à l'augmentation de la conductance membranaire (ouverture des canaux GABA-A) - et donc, à la diminution de la résistance membranaire. Tout courant synaptique évoqué à cet instant n'entraîne qu'un faible changement de potentiel membranaire (loi d'Ohm : V = RI).

L'inhibition silencieuse GABA-A réduit l'amplitude des dépolarisations postsynaptiques et s'oppose ainsi à la genèse des potentiels d'action postsynaptiques.

2. CELLULE DÉPOLARISÉE

Vm = + 30 mV
Vm - ECl- = 30 mV - (-60 mV) = + 90 mV
Flux net d'ions négatifs entrant = courant sortant

L'entrée des ions Cl - entraîne une HYPERPOLARISATION de la cellule et une inhibition de l'activité postsynaptique.

3. GÉOMÉTRIE DES SYNAPSES INHIBITRICES

Les synapses inhibitrices sont regroupées sur le soma et près du cone axonique, occupant une position stratégique pour contrôler l'activité du neurone postsynaptique.

[SUITE]