Dès la fin du XVIIIème siècle, Galvani montrait
que l'information nerveuse était de nature électrique
: il contractait un muscle en appliquant un courant électrique
sur son nerf. Au début du XXème siècle, Adrian
démontrait clairement la nature électrique du message
nerveux spontané de même que le fait qu'une contraction
musculaire s'accompagne d'une activité électrique.
Ainsi, les nerfs et les muscles en activité donnent naissance
à des signaux électriques. Ces éléments,
capables d'émettre des signaux électriques, sont
eux même excitables: ils répondent par un signal
électrique à une stimulation électrique.
L'excitabilité est la propriété fondamentale à la base de leur fonctionnement.
Si l'on place l'extrémité d'une microélectrode dans une cellule nerveuse, il est possible, dès l'entrée dans la cellule, d'enregistrer une différence de potentiel (ddp) par rapport au milieu extérieur d'environ 60 mV. Cette ddp, appelée potentiel de repos, est variable d'une cellule à l'autre et caractéristique de toutes les cellules vivantes. L'intérieur de la cellule est négatif par rapport à l'extérieur, ce qui s'exprime par un potentiel de repos ou potentiel de membrane (Vm) égal à - 60 mV.
La membrane neuronale au repos peut donc être considérée comme une pile électrique, génératrice de courant, dont le pôle négatif serait situé à l'intérieur de la cellule et le pôle positif à l'extérieur.
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